Hier soir a marqué une grande première en ce qui me concerne. J’ai décidé de rompre ma réclusion volontaire, au moins pour l’occasion, et d’assister à une conférence littéraire au Musée d’Histoire et Archives Haïtiennes situé dans la ville de Miami Nord. La raison de cette décision n’est pas encore palpable mais cela ne fait point l’objet de cette note. Je voulais plutôt relater le fait que j’ai beaucoup appris de cette conférence dont le thème était autour de l’identité haïtienne. Le conférencier et auteur, Hervé Fanini-Lemoine, n’a pas manqué de retenir son audience en haleine par les renseignements qu’il prodiguait avec assurance tout en divulguant ses sources d’information.
L’ambiance sans prétention était aussi plaisante que sympathique. Ce fût un immense plaisir de rencontrer finalement Hervé Fanini-Lemoine, un ami de Facebook depuis 3 ans ou plus et avec qui j’ai eu plusieurs discussions (certaines épineuses), mais un ami de mon époux dans la vie réelle. Son accueil chaleureux m’avait remplie de joie et une conversation pleine d’entrain était entamée à l’instant, jusqu’au moment où mon mari vint saluer l’auteur qui tout bonnement lui « Où est ta femme?» Les rires fusèrent de toutes parts. Juste la chaleur qu’il fallait pour fondre complètement la glace.
Les différentes appellations et orthographes d’Haïti étaient discutées durant la conférence pour dévoiler non seulement leur étymologie mais aussi leur raison d’être. Inutile de faire part de l’intérêt de tout un chacun à apprendre que notre chère Haïti pourrait être le siège de l’Atlantide. C’est ainsi que Fanini-Lemoine, qui ne se fie guère aux explications provenant de notre héritage colonial mais accorde toute sa confiance à la littérature vaudouesque quant à notre histoire, révéla que la signification des noms Haïti, Bohio, et Quisqueya étaient bien autre que celle lue dans nos livres d’Histoire d’Haïti jusqu’ici. Je convie tous à se procurer son livre « FACE À FACE autour de l’identité Haïtienne », un ouvrage de référence qui promet.
Margaret Mitchell Armand presents a cutting-edge interdisciplinary terrain inside an indigenous exploration of her homeland. Her contribution to the historiography of Haitian Vodou demonstrates the struggle for its recognition in Haiti’s post-independence phase as well as its continued misunderstanding. Through a methodological, original study of the colonial culture of slavery and its dehumanization, Healing in the Homeland : Haitian Vodou Traditions examines the socio-cultural and economic oppression stemming from the local and international derived politics and religious economic oppression.
by Margaret Mitchell Armand (Author)
While concentrating the narratives on stories of indigenous elites educated in the western traditions, Armand moves pass the variables of race to locate the historical conjuncture at the root of the persistent Haitian national division. Supported by scholarships of indigenous studies and current analysis, she elucidates how a false consciousness can be overcome to reclaim cultural identity and pride, and include a socio-cultural, national educational program and political platform that embraces traditional needs in a global context of mutual respect. While shredding the western adages, and within an indigenous model of understanding, this book purposefully brings forth the struggle of the African people in Haïti. [Amazon.com]
Enjoy these 2 new poems in the gogyohka format written in Haitian Creole by Maryse C. Elysée
ZONBI Gade kijan zonbi pete sou yon pèp ebete Fè l ap pran san rete kakapoul pou ze Devan tout chaloska dènye je gaga Pou yo li pi bèl pase zanj lan syèl Ou pa ta di se kalbas lan sèvèl yo ki fè mas
CHWAL MALENTSPRI Pase nou rele chalbari Dèyè Konpè Malfini Kap manje ze manman poul lan laye pitimi Tout chwal malentespri Pito batmen ak dan griyen tankou vivi
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Quand les mots pour dire l’au delà des mots ne viennent pas, une interjection vient sans le vouloir, sans le penser pour mettre à nu l’expression herculéenne du cœur. Aujourd’hui, l’interjection que j’ai entendue et que j’ai retenue, c’est WAW ! Au dire de Bécaud, ‘la retraite, ça fait gaga, la retraite, c’est con. A mieux comprendre les choses, la retraite, quand elle sert à créer a inventer, a exploiter des choses pour embellir la laideur des autres ou rendre plus belle la beaute des autres, on dirait que la vraie vie, ca commence avec elle. Maryse, je ne connais pas l’ampleur de votre travail mais je dirais qu’il est colossal. Tout le monde peut profiter de la richesse que vous mettez volontairement sur le vent, sur le temps,sur le net sur la sensibilité, sur la conscience, dans l’âme et surtout, sous les yeux. Que dieu vous garde et bonne continuation !
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Quand les mots pour dire l’au delà des mots ne viennent pas, une interjection vient sans le vouloir, sans le penser pour mettre à nu l’expression herculéenne du cœur. Aujourd’hui, l’interjection que j’ai entendue et que j’ai retenue, c’est WAW ! Au dire de Bécaud, ‘la retraite, ça fait gaga, la retraite, c’est con. A mieux comprendre les choses, la retraite, quand elle sert à créer a inventer, a exploiter des choses pour embellir la laideur des autres ou rendre plus belle la beaute des autres, on dirait que la vraie vie, ca commence avec elle. Maryse, je ne connais pas l’ampleur de votre travail mais je dirais qu’il est colossal. Tout le monde peut profiter de la richesse que vous mettez volontairement sur le vent, sur le temps,sur le net sur la sensibilité, sur la conscience, dans l’âme et surtout, sous les yeux. Que dieu vous garde et bonne continuation !
JRMarcellus
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