


AUG 2022 | Saut-du-Baril

JULY 2022 • Musée Ogier-Fombrun

MAY 2022 • Jean-Robert Léonidas

JUN 2022 • Habitation Turpin

APR 2022 • Hotel Florita

MAR 2022 • Ketfield Despeignes



FEB 2022 • Villa John

JAN 2022 • Séguin

JAN 2021 | Issue 99

DEC 2020
DANS CE NUMÉRO:
- McInerney lays out strategy to defeat deep-state coup plotters
- Les leçons de l’élection présidentielle américaine à Haïti
- Du sirop ou du sucre: Quel produit consommer?
- Celebrating 30 years of Murielle Créations
- Pleins Feux sur Beau Rivage Hotel au Môle St.-Nicolas
- DEC 01 : WORLDS AIDS DAY
- DEC 01, 1949: Exposition internationale du bicentenaire | https://hkoze.com/lexposition-internationale-du-bicentenaire-a-port-au-prince/
- DEC 05, 1492: Découverte d’Haïti par Christophe Colomb après un long voyage qui a débuté le 3 Août 1492 | https://www.youtube.com/watch?v=6at8-Ma86c4&feature=emb_logo
- DEC 06: PAULO GAZEMAR’S BIRTHDAY
- DEC 07 : PEARL HARBOR | https://www.youtube.com/watch?v=Vwd0mdldvVE&feature=emb_logo
- DEC 10, 1800: Tousaint Louverture, auto-proclamé gouverneur général de l’île de Saint-Domingue | https://www.juno7.ht/10-decembre-1800-tousaint-louverture-auto-proclame-gouverneur-general-de-lile-de-saint-domingue/
- DEC 11 : HANUKKAH
- DEC 25: CHRISTMAS
- DEC 26: KWANZAA


NOV 2020
DANS CE NUMÉRO:
- Most developed countries ‘Ban’ mail-in voting, US would be ‘laughingstock’
- Crevettes Sautées à l’Ail & au Persil
- Pleins Feux sur Edy Laraque – écrivain
- La Bataille de Vertières
- Montréal rend hommage à Dany Laferrière
- Les causes de la débâcle sociale haïtienne actuelle
- Du sirop ou du sucre ? Quel produit consommer ?
- Célébrons 7 ans de Coucou Magazine
- Culture, quand tu nous tiens !



OCT 2020
DANS CE NUMÉRO:
- President Trump Nominates Amy Coney Barrett to Supreme Court
- Natural born citizen status is inherited
- Œuvrons pour un possible changement social haïtien | MARC-DONALD ORPHÉE
- Pratiques économiques en Haïti |EDY LARAQUE
- Boutilliers
- CULTURE, QUAND TU NOUS TIENS!
- The NOOK BOOKS:
-
- Hillbilly Elegy
- In Cold Blood
- The Disaster Artist
- The Short and Tragic Life of Robert Peace
- On Trails: An Exploration
- The Monster of Florence
- Assassination Vacation
- Thirteen Days
-

SEP 2020
DANS CE NUMÉRO:
• Les causes de la débâcle sociale haïtienne actuelle | MARC-DONALD ORPHÉE
- Histoire D’Haïti: Les enjeux de la mondialisation de 1492 à nos jours
- Cinq Siècles d’Histoire Politique d’Haiti
- Haïti – images d’une colonisation, 1492-1804
- Histoire d’Haïti la première république noire du Nouveau monde
- Étude sur l’histoire d’Haïti
- TOUSSAINT L’OUVERTURE: The Fight for Haiti’s Freedom
- Les Constitutions d’Haiti, 1801-1885
- Histoire des Révolutions d’Haiti
- Haïti – De la dictature à la démocratie ?
- Vive Salnave!
- Forgotten Essentials
- Toussaint L’Ouverture

AUG 2020 – Notre-Dame de l’Assomption
DANS CE NUMÉRO:
_THE NOOK BOOKS:
- Hyperbole and a Half*
- Your Illustrated Guide To Becoming One With The Universe*
- Mr. Penumbra’s 24-Hour Bookshop*
- The Guest Cat*
- Hug Me*
- I’ll Have What She’s Having*
- All Creatures Great & Small*
- Glory (DVD)*

Mars 2017 – Raquel Pelissier
DANS CE NUMÉRO:
- “L’amere patrie cherie” de Galy
- Fanm Vanyan nan peyi Ayiti
- Miss Haiti Universe
- RandomThoughts by Dr. Arold Augustin
- Raquel Pelissier – Miss Universe 2017 First Runner Up
- Women’s History Month

• SEPT 2015 – Georges Valmé
DANS CE NUMÉRO:
- Les camps de la honte
- Le coffre-fort de la paysannerie
- Vous avez peur de quoi?
- Une femme d’action
- Journeys to School around the World
- World’s Longest Wood Carving
LES CAMPS DE LA HONTE par Georges Valmé
D’après mes informations au centre de santé d’Anse-à-Pitre, en date du 14 Décembre, 2015; 22 cas de décès de choléra dans les camps de réfugiés.
Des centaines pour ne pas dire des milliers de varis réfugiés existent dans ces camps mais aussi, il faut avouer que certains dans ces camps ne sont pas des réfugiés.
Un individu travaillant dans ces camps m’a confié que quand ils ont appris que La Première Dame de la République aussi bien que le Premier Ministre allaient venir visiter les camps, que eux aussi ont vite couru pour établir des tentes de fortune au cas où (YOUN KOB PRAL TOMBE), ils en profiteraient aussi pour dévaliser l’Etat Haïtien de quelques milliers de Gourdes. Des vrais salauds qui veulent s’enrichir sur le dos et la misère des vrais réfugiés et ce n’est pas tout.
Malheureusement pour une famille d’abolocho réfugiés, 3 ont trouvé la mort avec le choléra, le père et 2 des enfants, seul la mère a été sauvée.
L’’Etat Haïtien avait fait son travail afin de faciliter les réfugiés à regagner leur famille mais dans la médiocrité. 10,000 GDS a été verse Par l’Etat Haïtien afin de rapatrier chaque famille de réfugiés mais d’après les témoignages reçus, seulement 3,000 GDS ont été reçus par le chauffeur qui devrait les rapatrier par camion, les autres 7,000 GDS ont été empoché par un corrompu et nul ne pouvait citer son nom car les réfugiés ne l’ont jamais rencontré.
Le chauffeur qui devrait ramener certains de ces réfugiés a empoché beaucoup de 3,000 gdes. et a abandonné les réfugiés à Thiotte en leur disant que l’argent n’était pas suffisant et le résultat est que ces réfugiés ont remboursé chemin à pieds et sont retourné dans les camps.
Jusqu’à notre arrivée, du chlore était fourni aux réfugiés pour lutter contre le choléra et certains ont établis leur petits affaires de vente d’eau pour continuer à se procurer de l’argent sur le dos des réfugiés. Les plantes et les animaux ne sont pas susceptibles de stocker le chlore. Cependant des études en laboratoire ont montré que l’exposition répétée au chlore dans l’air peut affecter le système immunitaire, le sang, le cœur et le système respiratoire des animaux.
Le chlore provoque des dommages environnementaux à des concentrations faibles. Le chlore est spécialement nocif pour les organismes vivant dans l’eau et le sol aussi bien que pour l’être humain qui en absorbe constamment avec des fortes doses.
Vous qui lisez ceci, je vais y retourner bientôt pour continuer le travail et je vous exhorte à ne plus taire la voix de votre conscience. On s’est bien goinfré pendant la Thanksgiving, on va encore s’empiffrer pour Noël et le nouvel An avec des cadeaux, etc. pendant que nos frères haïtiens mangent de la poussière et meurent dans la misère et la honte.
Le pire est de vous voir aller tous à l’église, prier Dieu tout en ayant des cœurs en pierre et complètement indifférent à la misère des autres. Sachez que la vie est une roue qui tourne, en 1942 des milliers de Japonais se sont retrouvé dans les camps de concentrations aux USA pendant la guerre parce qu’ils étaient Japonais et tous ils étaient des innocents et je préfère de ne pas en parler des camps de concentrations Allemands où 6 millions ont été assassinés et tous parce qu’ils étaient des juifs.
Aujourd’hui, Haïti, n’étant pas en guerre, se retrouve avec des camps de réfugiés parce qu’ils sont noirs et d’origine Haïtienne et tous dans la diaspora, ouvrez vos yeux, même si vous avez un passeport américain, canadien, français, mexicain, etc. même minimes, vos chances d’aboutir dans un camp comme celle ci existe.
Ce n’est que le commencement de ce que j’ai vu et à vous raconteur avec preuves à l’appui car pendant mon séjour, des journalistes allemands étaient présents avec leur camera coûtant $10,000 à filmer et à documenter mais pas un seul journaliste haïtien n’y était.
Je vous convie bien humblement à contribuer à cette démarche qui nous regarde tous en tant qu’êtres humains qui apprécient et considèrent cette chose sacrée qu’est la vie.
Un message très puissant se dégage de cette note. Espérons qu’il sera reçu dans le même esprit qu’il a été émis. Ce que j’apprécie dans cet article c’est que l’auteur ne pointe du doigt personne en particulier (Les apparences étant souvent trompeuses) mais nous force à un examen de conscience individuelle afin d’éveiller notre sens patriotique envers notre pays.
LE COFFRE FORT DE LA PAYSANNERIE
LE COFFRE FORT DE LA PAYSANNERIE
Eh oui, il existe et à partir du mois de septembre 2015, vous allez avoir des bonnes nouvelles de la paysannerie.
Deux ans d’organisations, d’éducation et d’enseignement… tous ne sont pas encore touches mais ceux qui ont été infectés par les connaissances sur la production ont compris et le mettent en application.
La période d’exploitation du paysan Haïtien est terminée. Maintenant, on a des paysans partenaires, des paysans qui participent au profit monétaire, éducatif, supporté et qui n’auront plus à se soucier de revenues et de perte des 40% de leurs récoltes.
Il y a encore beaucoup à faire: éradiquer la coupe des arbres, créer des réservoirs d’eau pour l’irrigation, fabriquer des engrais naturels, propager des fours écologiques, finalement rendre la paysannerie propre physiquement et mentalement car elle est le dernier rempart de la nation haïtienne.
Production de farines, d’huiles végétales, fabrication de réchauds améliorés, briquettes, huiles exotiques, poulaillers, exploitation de nos énergies naturelles comme les sources et les stations hydro micro électriques, les fatras municipaux et les déchets agricoles, la génération d’électricité à partir des huiles végétales, etc. Çà c’est notre politique afin de devenir libre réellement, faire face à l’importation et réduire l’insécurité alimentaire.
Une chose est certaine et prenez bien note tous, je n’ai pas le temps et le luxe pour les discours et les rencontres interminables à soumettre des plans à la con dont l’issue est d’aboutir dans un tiroir, comme pour le projet de Bernard Gousse de la Grande Anse après avoir fait des promesses au peuple haïtien. Je suis un homme de terrain, un soldat, un guerrier et c’est uniquement sur le champ de bataille que je gagne mes guerres et mes galons.
Curieux, hâbleurs, opportunistes, politiques et corrompus, ne perdez pas votre temps. Restez loin de moi. Même quand je pense être un bon ange, amis, ce bon ange peut se transformer et devenir le cauchemar du diable que nul ne voudrait en faire connaissance. Parfois, il est beaucoup plus sage de ne pas réveiller ce diable qui vit en chacun de nous.
VOUS AVEZ PEUR DE QUOI?
GEORGES VALME – 29 juin 2015
- Qu’on manque de nourriture?
-On en manque déjà avec 3.5 millions en insécurité alimentaire plus 300,000 et peut être encore plus qui arrivent.
- Qu’on envahisse Haïti?
-On est déjà occupé.
- Qu’on ne puisse produire?
-On ne produit rien du tout déjà.
- Que nos infrastructures soient détruites?
-Le tremblement de terre s’en est chargé et on continue à construire toujours comme des cons.
- Que nos cousins se fâchent et ne nous vendent plus de quoi manger?
-On n’en a rien à foutre. Ils vendent de la merde de toute façon et d’autres pays existent qui seront très contents d’avoir les achats des haïtiens et n’attendent que cela.
- Que nos dirigeants ne réagissent pas?
-On en a l’habitude et ils ont peur d’une explosion sociale s’il n’y a pas assez de quoi nourrir le peuple. Mais rassurez-vous; cela ne se produira pas pour plusieurs raisons.
- Qu’on meure?
-Eh bien, on ne meure qu’une fois et j’ajouterai que mieux vaut que nous les Haïtiens vivent la tête haute en produisant dans la paix et mourir au lieu d’être humiliés, manipulés pour mourir par la suite. A vous de réfléchir comment vous voulez vivre et mourir, dirigeants et peuple. Il est encore possible d’avoir une fierté nationale. Je suis présent pour le vivre avec vous…
UNE FEMME D’ACTION
Un simple coup de téléphone et une dame s’annonce: «Bonjour Monsieur Valmé, je voudrais vous rencontrer et je suis en route pour Léogâne; mon nom est Madame Altide Paulémon.» Elle me dit aussi, «Je serai là dans une demi heure car je suis en transportation publique et je prendrai une moto pour arriver à votre destination.»
Comme toujours, je réponds, «Vous êtes la bienvenue Madame et je serai là pour vous accueillir» mais tout en me disant que c’est un autre curieux ou une voleuse habillée qui va essayer de prendre des produits gratuitement et plus jamais la revoir…
Réellement, une heure après, une jeune dame arrive et me dit, «Je suis Mme Altide Paulémon», très courtoise, instruite, avec une tenue et un langage excellents. Mme Paulémon me dit, «M. Valmé je viens vers vous et je vais aller droit au but, j’ai besoin d’aide pour changer ma communauté et je me suis porte candidat pour la Mairie de Cornillon, Grand Bois.»
Je réponds: «Madame, je ne finance pas les parties politiques et je n’en ai rien à foutre de la politique en Haïti. Pour moi le théâtre politique est comme aller au cirque et d’assister des hyènes en train de se déchirer pour le plus gros morceau de viande.»
Dans mes pensées, je me dis que cela va aller mal entre nous et me demande si elle n’est pas envoyée comme provocation afin de me faire sortir de mes gonds. Elle me regarde et me dit: «M. Valmé, je ne suis pas une politicienne mais je n’ai pas d’autres choix car là d’où je viens du Plateau Central à Cornillon, on est dans la misère, les paysans ne produisent plus, les orangers meurent de maladies, on n’a pas d’eau et encore aucune électricité, la sécheresse a détruit les dernières récoltes et l’état haïtien ne nous visite même pas. On est inexistant pour eux et pour le restant du pays.
On est à 800 mètres d’altitude et la population s’est adonné à la fabrication du charbon en coupant tout les arbres, le déboisement est féroce dans notre communauté et tout ce charbon termine au Marché Canard à Mirebalais aussi bien que des camions qui viennent les chercher par 300 sacs à destination de Port au Prince.
On est à coté de la Frontière Dominicaine et la contrebande est libre et ouverte avec des convois d’ânes interminable qui rentrent avec tout ce que vous pouvez imaginer: médicaments, assiettes mousse de polystyrène, équipement électroniques, nourriture, etc. Tout ceci sans aucun contrôle de douane, d’où les produits dominicains de qualités douteuses ont envahi la ville et coutent moins cher que ce qui est produit à Grand-Bois et on n’a même pas une boulangerie pour une population de 60,000.
La route est impraticable, les denrées de Grand-Bois n’arrivent pas au marché local afin de permettre l’écoulement de ces marchandises dans les autres villes et que si ce n’est pas vendu à bord de la route, des produits comme la banane, et autres sont abandonnés et pourrissent. De ce fait, les paysans perdent tout.»
A ce moment, j’ai bien compris que les élus actuels du coin, Magistrat, Député et Sénateur, n’ont rien foutu. Ils ont empoché l’argent qu’ils avaient reçu et vivent bien en abandonnant les citoyens à leur sort. Je dis: «Mme. Paulémon, suivez moi, je vais vous faire visiter mon petit monde.» Je me dirige vers la boulangerie écologique afin de constater que cela marche et je lui a fait déguster les pains de labapen, Manioc, Banane et Patate et je lui, on va en faire de même à Cornillon et que les paysans ne perdront plus jamais leur récoltes en lui montrant la fabrique de farines en marche où on produisait ce jour-là la farine de patate douce.
Ensuite, je lui montre la fabrication des huiles, remarquant que Cornillon possède tout pour avoir une petite fabrication d’huile végétale. Ensuite, on visite la fabrique des briquettes et réchauds amélioré afin que Mme. Paulémon puisse constater qu’on peut arrêter la déforestation et la fabrication du charbon à Grand Bois. Me voilà dans une belle histoire maintenant et je suis au pied du mur pour ouvrir une boulangerie écologique dans ce coin avec une fabrique de briquettes écologiques, transformation pour les farines, etc.
Pendant la visite, je dis à Mme. Paulémon, «Saviez vous que le sous sol de Cornillon contient les matières premières pour la fabrication de ciment en Haïti et si exploité, Cornillon peu fournir Haïti du ciment pendant au moins 150 ans avec ses minerais?» Elle me fait des grands yeux et me dit «Je sais que notre sous sol est riche mais pas à ce point.» Je perçus la lueur de flammes qui sortait de ses yeux juste à imaginer une usine de ciment dans sa ville.
Bientôt je me rendrai à Cornillon afin de m’entretenir avec la population et apporter tout ce qu’on fabrique à Léogâne et leur montrer qu’ils peuvent en faire autant pour leur communauté. Vous, dans la diaspora, qui lisez ceci, faites un investissement à Cornillon pour une boulangerie écologique, la population est de 60,000 Habitants. J’irai vers eux et je ferai le reste.
Finalement pour vous tous dire que la citoyenne Paulémon a su entendre mes plaintes ainsi que les solutions que j’ai proposées et elle est venue les chercher. Pour sa candidature, elle n’a pas un centime, pas de logistique, aucun support car elle ne fait pas partie de l’élite politique. Elle circule à pied et en tap-tap. Elle ne veut rien de moi monétairement mais d’apporter mes connaissances à sa communauté. Et ceci je le ferai.
Bientôt une randonnée à Cornillon pour évaluer, discuter, présenter et mettre en action et en application tout ce que je fais à Léogâne dans cette zone. Vous tous qui dites que vous voulez aider, c’est le moment ou jamais. Ils ont besoin d’investisseurs afin de monter une boulangerie écologique. Je ne supporte pas le candidat, je supporte les cris d’une citoyenne concerné qui voudrait insuffler une vie nouvelle à sa ville et à ses citoyens par le travail. Mme. Paulémon compte utiliser les organisations de femmes POTOMITAN dans sa ville pour une Haïti verte et prospère.
georgesvalme@gmail.com
4473-5512 / 3216-1500

«Prezidan an derespekte tèt li ak tout peyi a vandredi sa ki sot pase la, men se pa li sèlman ki derespekte peyi a, se nou tout. Nou vinn pran Ayiti pou yon espas de tranzisyon, nou pa konsidere’l tankou lakay nou vre. Chak grenn moun chache ti enterè pa’l lan epi depi zafè’n regle pwoblèm pa vwazen nou, frè nou, sè nou yo pa enterese’n… M swete yon jou nou tout (mwen menm tou) n’ap konprann ke Ayiti pa yon pak kochon kote nou ka fè sa nou vle, jann vle, kote nou vle, lè nou pito. Li lè li tan pou nou konsidere teritwa sa tankou yon peyi, yon nasyon, li lè li tan pou nou pran wòl sitwayen nou.»
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- Windows is spying on you and its super creepy
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- How to Light a Campfire Without a Match
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- 15 minutes on your cell phone can alter brain structure and function, new study reveals
- 25 Of The Most Dangerous And Unusual Journeys To School In The World

Les Etats-Unis d’Amérique, première puissance économique au monde, et régulièrement citée en exemple quant à son modèle libéral, favorisant la libre entreprise, n’est pourtant pas le pays où le retrouve le plus d’entrepreneurs sur la population adulte. C’est le constat fait par le groupe britannique de réseaux d’affaires Approved Index, dans un rapport rendu public fin juin 2015.

L’Unicef prédit que d’ici 2050, 40 % des enfants de moins de cinq ans dans le monde vivront sur le continent africain. Le Nigéria représentera, en 2050, 10 % des naissances dans le monde et atteindra les 400 millions d’habitants.

La mise en service des centrales hydroélectriques a permis au Kenya de réduire de moitié l’électricité importée de l’Ouganda. Selon sa Commission nationale de régulation de l’énergie (ERC), le Kenya a importé 27,97 millions de KWh d’énergie de ses voisins cette année contre 57,91 millions de KWh, il y a une année à la même période. 95% de ces importations provenaient de l’Ouganda.

How human emotions sustainably influence the structure of water?
Does water have memory, comparable to the hard drive of a huge computer, which store all of the data of life forever?

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580.000 arbres, 200 espèces différentes: c’est tout simplement du jamais vu en moins de 24 heures! Pour participer, il suffisait de planter un arbre, de prendre une photo et d’envoyer un tweet avec le hashtag de l’opération. Les volontaires avaient été convoqués par le ministère équatorien de l’Environnement, mais aussi les autorités locales, les entreprises privées, et même… l’armée! Des soldats se sont mobilisés, munis de pelles et de pioches.
Ce mois-ci, la rubrique ATIS LAKAY aimerait vous inviter à une excursion en Chine rien que pour contempler l’œuvre magistrale de Zheng Chunhui qui vous émerveillera et vous laissera muets d’admiration.
This is the World’s Longest Wood Carving. It was Made from a Single Tree Trunk
November 14, 2013 marked the ninth annual Guinness World Records Day, where people around the globe attempt to break world records.
Unveiled that day at the Palace Museum in Beijing was an astonishing wooden sculpture by Chinese artist Zheng Chunhui. The wooden carving took four years to complete. The sculpture, carved from a single tree trunk, measures 12.286 meters long, 3.075 meters high and 2.401 meters wide (40.308 x 10.088 x 7.877 ft).
The sculpture is based on the famous scroll painting Along the River During the Qingming Festival (c 1085-1145), which captures the daily life of people and the landscape of the capital, Bianjing (today Kaifeng). The original painting is one of the most renowned work among all Chinese paintings and has even been called, ‘China’s Mona Lisa’ for its recognizability. [Source]
Zheng’s intricate sculpture features boats, bridges, buildings and over 550 individually carved people. The Palace Museum where the sculpture was unveiled is also home to the original scroll painting.
[Sources: Ecns.cn, Daily Mail, Guinness World Records, My Modern Met]
1.
SOURCE: Twisted Sifter

• AUG 2015 –
JOE JUNIOR RACINE est né le 26 Février 1979 en Haïti. Intéressé très tôt à la peinture, il s’inscrit à l’ENARTS où il reçoit un diplôme en arts plastiques en août 2003.
C’est un artiste engagé dans la peinture réaliste symbolisme pour promouvoir l’idéologie de son pays natal. Il tient à partager avec le grand public et les autres nations son point de vue à travers l’art. La projection de l’âme de son pays et ses propres valeurs esthétiques et culturelles forment la trame de son oeuvre.
CONTACT: rasin777@hotmail.com
Voici le parcours de JOE JUNIOR RACINE en tant qu’animateur d’art et de culture:
- Projet «Timoun Kѐ Kontan» organisé par l’Unicef.
- Fév. 2003: Participation à un concours de masque au musée St.-Pierre.
- Aout 2004: Exposition en l’honneur des victimes de Fond-Verrettes
- Mai 2006: Foire au parc canne à sucre à l’occasion de la fête des mères.
- Aout 2006: Foire à l’hôtel la Cayenne (Cayes)
- 2006: Participation à une exposition à carrefour
- 2008: Participation à un concours (ambassade Venezuela)
- Déc. 2008: Décoration à l’hôtel Ritz Kinam II
- Déc. 2008: Décoration du parlement haïtienne en l’occasion de Noël
- Mai 2009: Décoration Rurale à l’Arcahaie
- 2009: Participation à l’exposition de nos Ancêtres à L’Institut Français
- 2010: Lauréat du concours de dessin à la Secrétairerie d’État à l’intégration des Personnes Handicapées
- 2011: Employés au Centre de Sauvetage des Biens Culturels (CSBC) comme assistant pour la préservation du mur de la Ste.-Trinité
- Juin 2011: Exposition au Caraïbe Convention Center sur le thème «Haïti est une œuvre d’art»
- Juil. 2011: Travailler sur Lehmann Collection pour la conservation des objets ethnographiques vodou
- Fév 2012: Exposition à West Palm Beach State College ayant pour titre «Art and Life, the Spirit of Haiti»
- Fév 2014: Nominé “Chevalier Academicien” par Mondia Art Academia

En vente sur Amazone, Fnac, Chapitre, Dilicom, CyberScribe, le format papier du livre historique tant attend – Les bénéfices de vente serviront à la création de l’annexe de l’école “Mixte de la Liberté” pour les enfants déportés de la R.D, dirigée par le Révérend Frantz Grandoit. Bientôt en signature: En Haiti ( Ministère de la Culture ) et dans la Diaspora (via les Consulats)…
Ayiti pap peri!
Ayiti pap peri! Pa gen manti lan sa.
Menm lè «chen manje chen»
Ap fè ravaj lan peyi a,
Menm lè sèl lang ke zòt pale
Te «granmèsi chen se kout baton»,
Menm lè lavalas pote ale tout sa ki bon
Pou li kite nou ak malabou sèlman,
Nanm zansèt nou yo va tounen
Lan kò patriyòt konsekan tankou
Valme ak Polemon
San blye Lherisson An pasan pa Widjmy
Pou vire fyète pèp nou lanvè landwat.
Non, Ayiti pap peri!
Maryse C. Elysée
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LE COFFRE FORT DE LA PAYSANNERIE
Eh oui, il existe et à partir du mois de septembre 2015, vous allez avoir des bonnes nouvelles de la paysannerie.
Deux ans d’organisations, d’éducation et d’enseignement… tous ne sont pas encore touches mais ceux qui ont été infectés par les connaissances sur la production ont compris et le mettent en application.
La période d’exploitation du paysan Haïtien est terminée. Maintenant, on a des paysans partenaires, des paysans qui participent au profit monétaire, éducatif, supporté et qui n’auront plus à se soucier de revenues et de perte des 40% de leurs récoltes.
Il y a encore beaucoup à faire: éradiquer la coupe des arbres, créer des réservoirs d’eau pour l’irrigation, fabriquer des engrais naturels, propager des fours écologiques, finalement rendre la paysannerie propre physiquement et mentalement car elle est le dernier rempart de la nation haïtienne.
Production de farines, d’huiles végétales, fabrication de réchauds améliorés, briquettes, huiles exotiques, poulaillers, exploitation de nos énergies naturelles comme les sources et les stations hydro micro électriques, les fatras municipaux et les déchets agricoles, la génération d’électricité à partir des huiles végétales, etc. Çà c’est notre politique afin de devenir libre réellement, faire face à l’importation et réduire l’insécurité alimentaire.
Une chose est certaine et prenez bien note tous, je n’ai pas le temps et le luxe pour les discours et les rencontres interminables à soumettre des plans à la con dont l’issue est d’aboutir dans un tiroir, comme pour le projet de Bernard Gousse de la Grande Anse après avoir fait des promesses au peuple haïtien. Je suis un homme de terrain, un soldat, un guerrier et c’est uniquement sur le champ de bataille que je gagne mes guerres et mes galons.
Curieux, hâbleurs, opportunistes, politiques et corrompus, ne perdez pas votre temps. Restez loin de moi. Même quand je pense être un bon ange, amis, ce bon ange peut se transformer et devenir le cauchemar du diable que nul ne voudrait en faire connaissance. Parfois, il est beaucoup plus sage de ne pas réveiller ce diable qui vit en chacun de nous.
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Création de cinq nouvelles communes par décret présidentiel –
Live Updates on Today’s Legislative Elections – August 9
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La route, qui fait 10,9 kilomètres de long, dont 4,4 kilomètres a nécessité un budget de 70 millions de dollars.
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FOOD FOR THOUGHTS
I would like to offer some food for thoughts in this segment in the form of a video that many have had the opportunity to view previously, but I am sure everyone will be glad to be reminded of those reflections once again. Appreciate and enjoy!
The following is the transcription to this video:
The Lie We Live
At this moment you could be anywhere, doing anything. Instead you sit alone before a screen. So what’s stopping us from doing what we want? Being where we want to be?
Each day we wake up in the same room and follow the same path, to live the same day as yesterday. Yet at one time each day was a new adventure. Along the way something changed. Before our days were timeless, now our days are scheduled.
Is this what it means to be grown up? To be free? But are we really free?
Food, water, land.
The very elements we need to survive are owned by corporations. There’s no food for us on trees, no freshwater in streams, no land to build a home. If you try and take what the Earth provides you’ll be locked away. So we obey their rules.
We discover the world through a textbook. For years we sit and regurgitate what we’re told. Tested and graded like subjects in a lab. Raised not to make a difference in this world, raised to be no different. Smart enough to do our job but not to question why we do it. So we work and work, left with no time to live the life we work for. Until a day comes when we are too old to do our job. It is here we are left to die. Our children take our place in the game.
To us, our path is unique, but together we are nothing more than fuel. The fuel that powers the elite. The elite who hide behind the logos of corporations. This is their world. And their most valuable resource is not in the ground. It is us.
We build their cities, we run their machines, we fight their wars. After all, money isn’t what drives them. It’s power. Money is simply the tool they use to control us. Worthless pieces of paper we depend on to feed us, move us, entertain us.
They gave us money and in return we gave them the world. Where there were trees that cleaned our air are now factories that poison it. Where there was water to drink, is toxic waste that stinks. Where animals ran free, are factory farms where they are born and slaughtered endlessly, for our satisfaction. Over a billion people are starving, despite us having enough food for everybody. Where does it all go? 70% of the grain we grow is fed to fatten the animals you eat for dinner. Why help the starving? You can’t profit off them.
We are like a plague sweeping the earth, tearing apart the very environment that allows us to live. We see everything as something to be sold, as an object to be owned. But what happens when we have polluted the last river? Poisoned the last breath of air? Have no oil for the trucks that bring us our food? When will we realize money can’t be eaten, that it has no value?
It’s funny to think humans once thought the earth was the center of the universe. But then again, now we see ourselves as the center of the planet. We point to our technology and say we’re the smartest. But do computers, cars, and factories really illustrate how intelligent we are? Or do they show how lazy we’ve become. We put this “civilized” mask on. But when you strip that away what are we?
How quickly we forget only within past hundred years did we allow women to vote; allow blacks to live as equals. We act as if we are all-knowing beings, yet there is much we fail to see. We walk down the street ignoring all the little things. The eyes who stare. The stories they share. Seeing everything as a background to ‘me’.
Perhaps we fear we’re not alone. That we are a part of a much bigger picture. But we fail to make the connection. We’re okay killing pigs, cows, chickens, strangers from foreign lands. But not our neighbors, not our dogs, our cats, those we have come to love and understand. We call other creatures stupid yet we point to them to justify our actions. But does killing simply because we can, because we always have, make it right? Or does it show how little we’ve learned. That we continue to act out of primal aggression rather than thought and compassion.
One day, this sensation we call life will leave us. Our bodies will rot, our valuables recollected. Yesterday’s actions all that remain. Death constantly surrounds us, still it seems so distant from our everyday reality. We live in a world on the verge of collapse. The wars of tomorrow will have no winners. For violence will never be the answer; it will destroy every possible solution.
If we all look at our innermost desire, we will see our dreams are not so different. We share a common goal. Happiness. We tear the world apart looking for joy, without ever looking within ourselves. Many of the happiest people are those who own the least. But are we really so happy with our iPhones, our big houses, our fancy cars?
We’ve become disconnected. Idolizing people we’ve never met. We witness the extraordinary on screens but ordinary everywhere else. We wait for someone to bring change without ever thinking of changing ourselves.
Presidential elections might as well be a coin toss. It’s two sides of the same coin. We choose which face we want and the illusion of choice, of change is created. But the world remains the same. We fail to realize the politicians don’t serve us; they serve those who fund them into power.
We need leaders, not politicians. But in this world of followers, we have forgotten to lead ourselves. Stop waiting for change and be the change you want to see. We didn’t get to this point by sitting on our asses. The human race survived not because we are fastest or the strongest, but because we worked together.
We have mastered the act of killing. Now let’s master the joy of living.
This isn’t about saving the planet. The planet will be here whether we are or not. Earth has been around for billions of years, each of us will be lucky to last eighty. We are a flash in time, but our impact is forever.
I often wished I lived in an age before computers, when we didn’t have screens to distract us.
But I realize there’s one reason why this is the only time I want to be alive. Because here today, we have an opportunity we never had before. The internet gives us the power to share a message and unite millions around the world. While we still can we must use our screens to bring us together, rather than farther apart.
For better or worse, our generation will determine the future of life on this planet. We can either continue to serve this system of destruction until no memory of our existence remains or we can wake up. Realize we aren’t evolving upwards, but rather falling down…we just have screens in our faces so we don’t see where we’re heading.
This present moment is what every step, every breath and every death has led to. We are the faces of all who came before us. And now it is our turn. You can choose to carve your own path or follow the road countless others have already taken.
Life is not a movie. The script isn’t already written. We are the writers.
This is Your Story, Their Story, Our Story.
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• JULY 2015 – Alexandra Barbot
Alexandra Barbot – Artist
Alexandra Barbot has a degree from the State University of Port-Au-Prince Haiti for law, and a certificate in German language from the Ludwig Maximillian University in Munich Germany. Ms. Barbot is also an author. She has published in 1993 “De la protection de l’environnement en Haiti”.
For her master degree in law that will be available in 2011 to the public. She has co-published in 1998 an article with two German attorneys “Produkt Piraterie, ein wirtschaftliches problem” and for a German business club. Ms. Barbot has co-published and illustrated in 2008 and 2009 with Mrs. Jeanine Agnant “Mommy tell me about Haiti”. She studied art with the internationally renowned Haitian Roland Dorcely. Mrs. Barbot has exhibited her work in Haiti, Germany and France and has worked with many Haitian and American nonprofit organizations in Miami. She donates her artwork to worthy causes for fund-raising events. She is the co-founder of the Haitian American Historical Museum and Archives in Miami, Fl. She has two children and lives in Miami, Florida.
The Art and Soul of Alexandra Barbot: An Interview with the Painter
Contact the artist for more details about the paintings.


Les créations de ALEXANDRA BARBOT
SOURCE: AlexandraBarbot.wordpress.com
***Don’t hesitate to contact the artist for more details about his work.
Pour stimuler vos réflexions, j’aimerais proposer cette vidéo sur un sujet qui nous tient plutôt à cœur ces jours-ci.
TEXTE 1
Mais, ô grand Dieu, qu’est donc cela ? Comment appellerons-nous ce malheur ? Quel est ce vice, ce vice horrible, de voir un nombre infini d’hommes, non seulement obéir, mais servir, non pas être gouvernés, mais être tyrannisés, n’ayant ni biens, ni parents, ni enfants, ni leur vie même qui soient à eux ? De les voir souffrir les rapines, les paillardises, les cruautés, non d’une armée, non d’un camp barbare contre lesquels chacun devrait défendre son sang et sa vie, mais d’un seul ! Non d’un Hercule ou d’un Samson, mais d’un hommelet souvent le plus lâche, le plus efféminé de la nation, qui n’a jamais flairé la poudre des batailles ni guère foulé le sable des tournois, qui n’est pas seulement inapte à commander aux hommes, mais encore à satisfaire la moindre femmelette. Nommerons-nous cela lâcheté ? Appellerons-nous vils et couards ces hommes soumis ? Si deux, si trois, si quatre cèdent à un seul, c’est étrange, mais toutefois possible ; on pourrait peut-être dire avec raison : c’est faute de coeur. Mais si cent, si mille souffrent l’oppression d’un seul, dira-t-on encore qu’ils n’osent pas s’en prendre à lui, ou qu’ils ne le veulent pas, et que ce n’est pas couardise, mais plutôt mépris ou dédain ?
Enfin, si l’on voit non pas cent, non pas mille hommes, mais cent pays, mille villes, un million d’hommes ne pas assaillir celui qui les traite tous comme autant de serfs et d’esclaves, comment qualifierons-nous cela ? Est-ce lâcheté ? Mais tous les vices ont des bornes qu’ils ne peuvent pas dépasser. Deux hommes, et même dix, peuvent bien en craindre un ; mais que mille, un million, mille villes ne se défendent pas contre un seul homme, cela n’est pas couardise : elle ne va pas jusque-là, de même que la vaillance n’exige pas qu’un seul homme escalade une forteresse, attaque une armée, conquière un royaume. Quel vice monstrueux est donc celui-ci, qui ne mérite pas même le titre de couardise, qui ne trouve pas de nom assez laid, que la nature désavoue et que la langue refuse de nommer ?
Qu’on mette face à face cinquante mille hommes en armes ; qu’on les range en bataille, qu’ils en viennent aux mains ; les uns, libres, combattent pour leur liberté, les autres combattent pour la leur ravir. Auxquels promettrez-vous la victoire ? Lesquels iront le plus courageusement au combat : ceux qui espèrent pour récompense le maintien de leur liberté, ou ceux qui n’attendent pour salaire des coups qu’ils donnent et qu’ils reçoivent que la servitude d’autrui ? Les uns ont toujours devant les yeux le bonheur de leur vie passée et l’attente d’un bien-être égal pour l’avenir. Ils pensent moins à ce qu’ils endurent le temps d’une bataille qu’à ce qu’ils endureraient, vaincus, eux, leurs enfants et toute leur postérité. Les autres n’ont pour aiguillon qu’une petite pointe de convoitise qui s’émousse soudain contre le danger, et dont l’ardeur s’éteint dans le sang de leur première blessure. Aux batailles si renommées de Miltiade, de Léonidas, de Thémistocle, qui datent de deux mille ans et qui vivent encore aujourd’hui aussi fraîches dans la mémoire des livres et des hommes que si elles venaient d’être livrées hier, en Grèce, pour le bien des Grecs et pour l’exemple du monde entier, qu’est-ce qui donna à un si petit nombre de Grecs, non pas le pouvoir, mais le courage de supporter la force de tant de navires que la mer elle-même en débordait, de vaincre des nations si nombreuses que tous les soldats grecs, pris ensemble, n’auraient pas fourni assez de capitaines aux armées ennemies ? Dans ces journées glorieuses, c’était moins la bataille des Grecs contre les Perses que la victoire de la liberté sur la domination, de l’affranchissement sur la convoitise.
TEXTE 2
Cette ruse des tyrans d’abêtir leurs sujets n’a jamais été plus évidente que dans la conduite de Cyrus envers les Lydiens, après qu’il se fut emparé de leur capitale et qu’il eut pris pour captif Crésus, ce roi si riche. On lui apporta la nouvelle que les habitants de Sardes s’étaient révoltés. Il les eut bientôt réduits à l’obéissance. Mais ne voulant pas saccager une aussi belle ville ni être obligé d’y tenir une armée pour la maîtriser, il s’avisa d’un expédient admirable pour s’en assurer la possession. Il y établit des bordels, des tavernes et des jeux publics, et publia une ordonnance qui obligeait les citoyens à s’y rendre. Il se trouva si bien de cette garnison que, par la suite, il n’eut plus à tirer l’épée contre les Lydiens. Ces misérables s’amusèrent à inventer toutes sortes de jeux si bien que, de leur nom même, les Latins formèrent le mot par lequel ils désignaient ce que nous appelons passe-temps, qu’ils nommaient Ludi, par corruption de Lydi.
Tous les tyrans n’ont pas déclaré aussi expressément vouloir efféminer leurs sujets ; mais de fait, ce que celui-là ordonna formellement, la plupart d’entre eux l’ont fait en cachette. Tel est le penchant naturel du peuple ignorant qui, d’ordinaire, est plus nombreux dans les villes : il est soupçonneux envers celui qui l’aime et confiant envers celui qui le trompe. Ne croyez pasqu’il y ait nul oiseau qui se prenne mieux à la pipée, ni aucun poisson qui, pour la friandise du ver, morde plus tôt à l’hameçon que tous ces peuples qui se laissent promptement allécher à la servitude, pour la moindre douceur qu’on leur fait goûter. C’est chose merveilleuse qu’ils se laissent aller si promptement, pour peu qu’on les chatouille. Le théâtre, les jeux, les farces, les spectacles, les gladiateurs, les bêtes curieuses, les médailles, les tableaux et autres drogues de cette espèce étaient pour les peuples anciens les appâts de la servitude, le prix de leur liberté ravie, les outils de la tyrannie. Ce moyen, cette pratique, ces allèchements étaient ceux qu’employaient les anciens tyrans pour endormir leurs sujets sous le joug. Ainsi les peuples abrutis, trouvant beaux tous ces passe-temps, amusés d’un vain plaisir qui les éblouissait, s’habituaient à servir aussi niaisement mais plus mal que les petits enfants n’apprennent à lire avec des images brillantes.
Les tyrans romains renchérirent encore sur ces moyens en faisant souvent festoyer les décuries, en gorgeant comme il le fallait cette canaille qui se laisse aller plus qu’à toute autre chose au plaisir de la bouche. Ainsi, le plus éveillé d’entre eux n’aurait pas quitté son écuelle de soupe pour recouvrer la liberté de la République de Platon. Les tyrans faisaient largesse du quart de blé, du septier de vin, du sesterce, et c’était pitié alors d’entendre crier : << Vive le roi ! >> Ces lourdeaux ne s’avisaient pas~ qu’ils ne faisaient que recouvrer une part de leur bien, et que cette part même qu’ils en recouvraient, le tyran n’aurait pu la leur donner si, auparavant, il ne la leur avait enlevée. Tel ramassait aujourd’hui le sesterce, tel se gorgeait au festin public en bénissant Tibère et Néron de leur libéralité qui, le lendemain, contraint d’abandonner ses biens à l’avidité, ses enfants à la luxure, son sang même à la cruauté de ces empereurs magnifiques,~ ne disait mot, pas plus qu’une pierre, et ne se remuait pas plus qu’une souche. Le peuple ignorant a toujours été ainsi : au plaisir qu’il ne peut honnêtement recevoir, il est tout dispos et dissolu ; au tort et à la douleur qu’il peut honnêtement souffrir, il est insensible.
TEXTE 3
J’en arrive maintenant à un point qui est, selon moi, le ressort et le secret de la domination, le soutien et le fondement de toute tyrannie. Celui qui penserait que les hallebardes, les gardes et le guet garantissent les tyrans, se tromperait fort. Ils s’en servent, je crois, par forme et pour épouvantail, plus qu’ils ne s’y fient. Les archers barrent l’entrée des palais aux malhabiles qui n’ont aucun moyen de nuire, non aux audacieux bien armés. On voit aisément que, parmi les empereurs romains, moins nombreux sont ceux qui échappèrent au danger grâce au secours de leurs archers qu’il n’y en eut de tués par ces archers mêmes. Ce ne sont pas les bandes de gens à cheval, les compagnies de fantassins, ce ne sont pas les armes qui défendent un tyran, mais toujours (on aura peine à le croire d’abord, quoique ce soit l’exacte vérité) quatre ou cinq hommes qui le soutiennent et qui lui soumettent tout le pays. Il en a toujours été ainsi : cinq ou six ont eu l’oreille du tyran et s’en sont approchés d’eux-mêmes, ou bien ils ont été appelés par lui pour être les complices de ses cruautés, les compagnons de ses plaisirs, les maquereaux de ses voluptés et les bénéficiaires de ses rapines. Ces six dressent si bien leur chef qu’il en devient méchant envers la société, non seulement de sa propre méchanceté mais encore des leurs. Ces six en ont sous eux six cents, qu’ils corrompent autant qu’ils ont corrompu le tyran. Ces six cents en tiennent sous leur dépendance six mille, qu’ils élèvent en dignité.
Ils leur font donner le gouvernement des provinces ou le maniement des deniers afin de les tenir par leur avidité ou par leur cruauté, afin qu’ils les exercent à point nommé et fassent d’ailleurs tant de mal qu’ils ne puissent se maintenir que sous leur ombre, qu’ils ne puissent s’exempter des lois et des peines que grâce à leur protection. Grande est la série de ceux qui les suivent. Et qui voudra en dévider le fil verra que, non pas six mille, mais cent mille et des millions tiennent au tyran par cette chaîne ininterrompue qui les soude et les attache à lui, comme Homère le fait dire à Jupiter qui se targue, en tirant une telle chaîne, d’amener à lui tous les dieux. De là venait l’accroissement du pouvoir du Sénat sous Jules César, l’établissement de nouvelles fonctions, l’institution de nouveaux offices, non certes pour réorganiser la justice, mais pour donner de nouveaux soutiens à la tyrannie. En somme, par les gains et les faveurs qu’on reçoit des tyrans, on en arrive à ce point qu’ils se trouvent presque aussi nombreux, ceux auxquels la tyrannie profite, que ceux auxquels la liberté plairait.
Au dire des médecins, bien que rien ne paraisse changé dans-notre corps, dès que quelque tumeur se manifeste en un seul endroit, toutes les humeurs se portent vers cette partie véreuse. De même, dès qu’un roi s’est déclaré tyran, tout le mauvais, toute la lie du royaume, je ne dis pas un tas de petits friponneaux et de faquins qui ne peuvent faire ni mal ni bien dans un pays, mais ceux qui sont possédés d’une ambition ardente et d’une avidité notable se groupent autour de lui et le soutiennent pour avoir part au butin et pour être, sous le grand tyran, autant de petits tyranneaux.
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• JUN 2015 – Pierre Andre Gilles
PIERRE ANDRE GILLES – Artiste, graphiste, scénographe
Pierre André Gilles est né à Petit-Goave en aout 1984. Artiste et Graphiste passionné par la liberté de l’art et de l’expression. Il commencé à se former tout seul en Art et en Art graphique. Après ses études secondaires, il a suivi des cours approfondi en Graphic Design en 2010. En 2011, il décide de se réfugier à l’École Nationale des Arts pour poursuive ces études en Arts Plastiques pour mieux appréhender le monde de l’art et pour transformer les différentes expressions en oeuvres d’arts.
Février 2013, il a participé comme assistant du scénographe et photographe Roberto Stephenson au montage de l’exposition «Haïti Royaume de ce Monde» à JACMEL, en Juin 2013 il a réalisé la scénographie de l’exposition «Lumières et Rythmes dans les Caraïbes» à l’INSTITUT FRANÇAIS D’HAITI. Avril 2014, Il a participé dans un stage de formation et d’échange avec les étudiants et les professeurs de L’ENSAV Lacambre de Bruxelles (Plan commun HAITI-BELGIQUE). Il à participer à un séminaire en muséologie avec les professeurs du Collège Mont Morency du Québec à l’Université Quisqueya dans le but de transformer la maison du défunt artiste TIGA en musée. Décembre 2014, il a réalisé la scénographie de l’exposition «A la croisée des Chemins» avec les étudiants de la 4e année des Arts plastiques de L’ENARTS à l’HOTEL VILLA THERESE.
Il a participé à plusieurs expositions telles que: GADE’N exposition de dessin de reportage avec le dessinateur Allemand Sébastien Loerscher a L’ENARTS. Mars 2014 Plan commun Haïti-Belgique a la FOKAL. Juillet 2014 il a exposé à l’Ambassade des États-Unis en Haïti. Décembre 2014 il a exposé à l’Hôtel Villa Thérèse de Pétion Ville.
Actuellement en 4e Année des Arts Plastiques à L’École Nationale des Arts (ENARTS), et membre de Klorat Biz’Art qui est un groupe d’artistes qui prône les arts contemporains.
CONTACT:
+1 509 3110 9119
pndreg@gmail.com
http://pierreandregilles.blogspot.com
Contact the artist for more details about his work.
Our physical attributes were solely designed for the purpose of identification and at best to underline our uniqueness in a world of many beings. However, out of egocentrism, we have decided to utilize them in order to outline our differences with the intent to disparage others qualities thinking that would in turn enhance ours. The notion of races illustrates such an assertion as categorizing human beings into groups based on skin colors and physical attributes establishes such distinctions which later evolve into prejudices. Our competitive nature takes over to pit one group against another contending that one is superior to the other.
The longer we persist in acknowledging and creating disparities that set us apart instead of finding and enjoying similarities that bind us, the schism of racism will survive and continue to make our lives intolerable. Relying on the next person to initiate the process will definitely not solve the problem. It is really up to each one of us to either continue to entertain the disgusting conundrum of racism or put the matter to rest once and for all. The article presented in this section validates my viewpoint in a comprehensible manner with a simple collection of pictures. Please view them for an eye-opening edification that will make the topic of racism obsolete. [Maryse C. Elysee]
Startling Photos Of Twins Reveal The Total Absurdity Of Racism (IMAGES)
By Elisabeth Parker March 3, 2015 8:21 pm –
SOURCE: Addicting Info
Mixed race twins with different skin colors is a one-in-a-million phenomenon, but they do exist. And these unique sets of siblings tend to make splashy headlines.
This week, the Internet’s all abuzz over Lucy and Maria Aylmer, the mixed race twins who say nobody believes they’re sisters. We can see why: The odds of having twins is around one in 350 to one in 400, and the odds that a pair of twins will have different skin colors is one in 500. Their dad Vince is white and their mom Donna is black. But instead of looking like a blend of both races — as many mixed race children do — Lucy has pale skin and straight, ginger-colored hair while Maria has a café au lait complexion and abundant black curls.
But given that both young women have the same parents, and that their mother may come from mixed race descent, calling one “white,” and the other “black” seems somewhat ridiculous. Where does “white” end, and where does “black” begin?
Maria told the Daily Mail:
‘No one ever believes we are twins. Even when we dress alike, we still don’t look like sisters, let alone twins.’
Lucy adds that they’ve also got three older siblings with varying skin tones.
“Our brothers and sisters have skin which is in between Maria and I. We are at opposite ends of the spectrum and they are all somewhere in between.”
The Daily Mail adds that the Aylmer’s mother comes from Jamaica and hence also may be of mixed descent, increasing the chances of passing down “white” genes.
People with Afro-Caribbean heritage often have some European DNA, dating back in many cases to the slave trade. This increases the chance of them passing on a gene for white skin to at least one twin.
Here’s a clip with Maria and Lucy Aylmer on ITV’s Good Morning Britain.
When the interviewer asked when they started to realize their family was “anything but ordinary,” Maria replied:
‘It is what it is. We never even picked up on it until friends started talking about it at school.’
More photos of mixed race twins with different skin colors.
Mixed race twins with different skin colors come few and far between. But a quick Google search reveals we’ve got more of them than you might think.
Featured image: Screen grab/Google image search results for “mixed race twins different colors.”
Le problème haitiano-dominicain continue de faire la une des nouvelles. Je m’en voudrais donc de ne pas soumettre à votre attention et vos réflexions, tout comme Louis Mercier de Facebook a eu la courtoisie de le faire il y a quelques jours, ce texte de Michel Soukar, espérant qu’il vous ouvrira les yeux et vous invitera à analyser la situation avec un plus d’objectivité. Je me garderai bien de vous faire part de mes impressions personnelles préférant vous laisser le loisir de tirer vos propres conclusions.
ENTRETIENS AVEC L’HISTOIRE, Tome 3, pages 156-157 de MICHEL SOUKAR
-Éléments d’aperçu sur la formation historique des bourgeoisies dominicaine et haïtienne-
Le 21 aout 1937, à l’occasion d’un banquet offert par le Nonce Apostolique à la délégation dominicaine aux fêtes de la «Seconde indépendance haïtienne» à Port-au-Prince, Julio Frier, alors secrétaire d’état dominicain de la justice, exposa au Président d’Haïti Sténio Vincent que son gouvernement ne pouvant incarcérer tous les illégaux haïtiens avait dû organiser des camps de concentration dans la région frontalière où une ration de 10 centimes était allouée à chaque haïtien. Vincent demanda au ministre dominicain si cette somme suffisait à nourrir un haïtien pendant une journée. Frier répondit par l’affirmative. Alors, Vincent répliqua: «Dans ce cas, nous vous enverrons plusieurs milliers d’autres haïtiens.» Ce dialogue est rapporté par Bernado Vega dans «Trujillo et Haïti» (1930-1937). On peut aussi consulter «Documentos del conflicto dominicao-haitiano de 1937» de José Israel Cuello (1985)
Le 6 novembre 1945, Manuel Arturo Peña Batle, ex-ministre des Affaires Etrangères de la République dominicaine écrivait à son homologue cubain Jorge Manach: «Haiti ne peut et ne pourra pas résoudre ses propres problèmes fondamentaux. Les problèmes haïtiens pèsent aussi lourdement sur nos épaules que nos propres problèmes à nous dominicains. La paupérisation, la misère et l’incapacité des 4 millions d’haïtiens à produire des biens et des services sur une portion de l’île privée de couverture végétale, sans ressource minière ou industrielle exploitable constituent fatalement pour notre pays une menace tragique et permanente de pénétration massive vers les centres fertiles et productifs de l’île que ne peuvent, ni ne doivent, ni ne veulent ignorer les dominicains d’aujourd’hui sous peine de conspirer nous-mêmes contre le bonheur et la tranquillité présente et future de notre peuple.» (cité par Andrés Bobadilla dans «El embargo a Haití» – Listin Diario du 3 novembre 1993)
En 1972, des négociations avaient été menées et approchaient d’une conclusion d’un accord commercial entre les 2 pays. Ce projet avorta à la suite de l’exigence des hommes forts du pouvoir duvaliériste qui voulaient voir l’intégration des échanges passer par des personnes désignées par eux. Le gouvernement de Joaquim Balaguer et les représentants de la bourgeoisie dominicaine constatèrent que les dirigeants haïtiens n’étaient pas au stade capitaliste.
(In 1958)-CURRENT COMMUNIST GOALS:
- U.S. acceptance of coexistence as the only alternative to atomic war.
- U.S. willingness to capitulate in preference to engaging in atomic war.
- Develop the illusion that total disarmament [by] the United States would be a demonstration of moral strength.
- Permit free trade between all nations regardless of Communist affiliation and regardless of whether or not items could be used for war.
- Extension of long-term loans to Russia and Soviet satellites.
- Provide American aid to all nations regardless of Communist domination.
- Grant recognition of Red China. Admission of Red China to the U.N.
- Set up East and West Germany as separate states in spite of Khrushchev’s promise in 1955 to settle the German question by free elections under supervision of the U.N.
- Prolong the conferences to ban atomic tests because the United States has agreed to suspend tests as long as negotiations are in progress.
- Allow all Soviet satellites individual representation in the U.N.
- Promote the U.N. as the only hope for mankind. If its charter is rewritten, demand that it be set up as a one-world government with its own independent armed forces. (Some Communist leaders believe the world can be taken over as easily by the U.N. as by Moscow. Sometimes these two centers compete with each other as they are now doing in the Congo.)
- Resist any attempt to outlaw the Communist Party.
- Do away with all loyalty oaths.
- Continue giving Russia access to the U.S. Patent Office.
- Capture one or both of the political parties in the United States.
- Use technical decisions of the courts to weaken basic American institutions by claiming their activities violate civil rights.
- Get control of the schools. Use them as transmission belts for socialism and current Communist propaganda. Soften the curriculum. Get control of teachers’ associations. Put the party line in textbooks.
- Gain control of all student newspapers.
- Use student riots to foment public protests against programs or organizations which are under Communist attack.
- Infiltrate the press. Get control of book-review assignments, editorial writing, policymaking positions.
- Gain control of key positions in radio, TV, and motion pictures.
- Continue discrediting American culture by degrading all forms of artistic expression. An American Communist cell was told to “eliminate all good sculpture from parks and buildings, substitute shapeless, awkward and meaningless forms.”
- Control art critics and directors of art museums. “Our plan is to promote ugliness, repulsive, meaningless art.”
- Eliminate all laws governing obscenity by calling them “censorship” and a violation of free speech and free press.
- Break down cultural standards of morality by promoting pornography and obscenity in books, magazines, motion pictures, radio, and TV.
- Present homosexuality, degeneracy and promiscuity as “normal, natural, healthy.”
- Infiltrate the churches and replace revealed religion with “social” religion. Discredit the Bible and emphasize the need for intellectual maturity which does not need a “religious crutch.”
- Eliminate prayer or any phase of religious expression in the schools on the ground that it violates the principle of “separation of church and state.”
- Discredit the American Constitution by calling it inadequate, old-fashioned, out of step with modern needs, a hindrance to cooperation between nations on a worldwide basis.
- Discredit the American Founding Fathers. Present them as selfish aristocrats who had no concern for the “common man.”
- Belittle all forms of American culture and discourage the teaching of American history on the ground that it was only a minor part of the “big picture.” Give more emphasis to Russian history since the Communists took over.
- Support any socialist movement to give centralized control over any part of the culture–education, social agencies, welfare programs, mental health clinics, etc.
- Eliminate all laws or procedures which interfere with the operation of the Communist apparatus.
- Eliminate the House Committee on Un-American Activities.
- Discredit and eventually dismantle the FBI.
- Infiltrate and gain control of more unions.
- Infiltrate and gain control of big business.
- Transfer some of the powers of arrest from the police to social agencies. Treat all behavioral problems as psychiatric disorders which no one but psychiatrists can understand or treat.
- Dominate the psychiatric profession and use mental health laws as a means of gaining coercive control over those who oppose Communist goals.
- Discredit the family as an institution. Encourage promiscuity and easy divorce.
- Emphasize the need to raise children away from the negative influence of parents. Attribute prejudices, mental blocks and retarding of children to suppressive influence of parents.
- Create the impression that violence and insurrection are legitimate aspects of the American tradition; that students and special-interest groups should rise up and use “united force” to solve economic, political or social problems.
- Overthrow all colonial governments before native populations are ready for self-government.
- Internationalize the Panama Canal.
- Repeal the Connally reservation so the United States cannot prevent the World Court from seizing jurisdiction over domestic problems. Give the World Court jurisdiction over nations and individuals alike.
Click on pictures to access stories.

• FEB 2015 – Carl Craig
ARTIST STATEMENT:
“My aspiration is to expose the mystery, humility, intrigue, and exoticism of the Haitian Culture through my art. The ultimate joy is to share my works with the international audience”.
Born in Haiti, moved to New York with his family at the age of 15. He served honorably in the U.S. Air Force (active duty & Reserves) for more than 5 years. He pursued a Bachelor of Science Degree in Finance and International Business at Florida International University.
After a successful career on the financial markets for 16 years, Carl ended his vocation on “Wall Street” and decided to apply his experience and acumen in international consulting.
As an international consultant, he worked with the transition government under the leadership of Prime Minister Gérard Latortue . One of his first duties was to organize, along with other Consultants, the “Game for Peace” between the Brazilian and Haitian national soccer teams. This game remains one of the most successful events supported by FIFA. Carl negotiated with community leaders in the infamous slums of Cité Soleil where he introduced various programs such as The Integration for Social and Economic Development.
As senior consultant, Carl participated in the conception and implementation of the Programme de Déconcentration de Port-au-Prince introduced by the “Ministère de l’ Intérieur & des Collectivités Territoriales”
Despite his successes in the financial markets and as an international consultant, Carl has chosen to walk away from all the power and structure to satisfy his thirst for creativity by unleashing his talent in the arts: painting, photography and music. As a self-taught artist, he brilliantly and skillfully captures the beauty that is embedded in Haitian culture.
His belief is that hope lies in the human spirit and, by capturing the balance between delicate facial expressions and body language of his subjects, his message can be conveyed.
Saint-Valentin quand tu nous tiens…
KILTI BÒ LAKAY – Us & coutumes de chez nous sous la plume de Myria Charles, alias Sister M* dans TICKET, une chronique du quotidien Le Nouvelliste
Si j’étais responsable de presse de l’un des candidats retenus, je leur proposerais de faire imprimer leur photo ou leur emblème sur des paquets de M&M à l’occasion de la Saint Valentin.
Imaginez le résultat: un paysan qui ne sait pas pourquoi on mange du chocolat le 14 février se retrouverait avec ce petit sachet de douceurs en mains, à se demander si ces petites graines sont «la réponse», si cela vaut le coup de les semer au risque d’en récolter de la bouse de vache? Un autre croirait que ce sont des graines pour assotor, et qu’il faut en manger seulement à l’intérieur du péristyle, objet de la photo sur le paquet!
La scène se déroule la veille, le jour-même, un peu partout… dans les supermarkets, les magasins, les rues, chez la fleuriste, au restaurant, etc.
Ma question est celle-ci: s’il faut un produit fondant ou périssable pour exprimer un sentiment ou sa profondeur de celui-ci, peut-on espérer que le sentiment soit plus durable et plus solide que ledit produit?
Hein hein, accusez-moi donc de cynisme ! Dites que je suis blasée. Zafè! Il n’en demeure pas moins que je considère ridicule de gaver votre dulcinée de chocolat le jour de la St. Valentin, pour ensuite vous mettre à la comparer, quelques mois plus tard, à une publicité de Michelin. Ou bien pour soupirer – alors que vous êtes en sa compagnie chaque fois que vous voyez passer une silhouette svelte portant des vêtements collants…
Oui c’est agréable de recevoir des fleurs à la St. Valentin. D’ailleurs, j’en attends et je veux en recevoir. Mais quelle est la finalité du plaisir en ce jour ? Savoir que je compte pour l’ami ou l’amant? C’est bien beau. Et les trois cent soixante-quatre jours restants (quand l’année n’est pas bissextile bien sûr!)
Aller souper en tête à tête ce soir-là, dans un restaurant chic si possible, hummmm, le délice.
Vous voyez? Je sais apprécier. J’ai même de très bons souvenirs du Saint (et des kilos bien attachants, du genre inséparables d’avec ma chère personne).
Est-ce l’âge qui me rend raisonnable (ou gaga)? Fort possible. Je confirme que je n’ai absolument rien contre tout ce qui procure de la joie à l’occasion de cette fête de l’amour et de l’amitié. Ce que je déplore par contre, c’est l’absence de continuité. L’amour est le moteur de la vie. Tout comme il y a la saison pré-carnavalesque, la saison de l’Avent, les vendredi du Chemin de Croix avant Noël etc. j’aurais souhaité que l’amour se célèbre plus souvent et plus longtemps qu’en vingt-quatre heures. Le chocolat ne cause pas que des ballonnements, il est aussi un bon antistress. En recevoir de temps en temps de l’être aimé apportera, en plus des calories, un peu plus de chaleur et de douceur dans la relation.
Et les fleurs? Ah ! N’était-ce à cause du sentiment d’habiter à l’intérieur d’une tombe, je m’en ferais volontiers livrer tous les deux matins! Mais comme je fais cavaliera sola pour le moment, la note des commandes serait trop salée pour mon budget, et au rythme de quinze commandes par mois, je finirais par mourir de pauvreté si ce n’est d’hypertension! Bon, si votre amoureux veut soutenir le protocole, il peut toujours vous offrir une plante que vous aurez la tâche d’arroser tous les jours pour la maintenir aussi vivante que votre relation. Moi je veux bien opter pour le restaurant. Disons plutôt le petit souper. A défaut de restaurant, un poulet boukannen, une fritaille, et si comme moi vous êtes granmoun chez vous, un petit diner aux chandelles de temps en temps, pas besoin de mettre les petits plats dans les grands, mézi lajan-w mézi wanga-w.
De vous à moi, il a fallu que j’utilise le mot wanga pour me rappeler l’introduction de cette rubrique dans laquelle j’avais mentionné de péristyle! Ciel! l’amour m’a fait perdre la tête! Pas mauvais hein, c’est la saison, c’est la Saint Valentin. Oui, je me disais justement que les candidats pourraient faire acte et preuve d’amour, fusionner leurs emblèmes sur les dits sachets et créer un nouveau label: de M&M on passerait à MiMa & MiMa! Vive l’amour!
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“Un pays ne se développe pas uniquement que par son gouvernement, mais aussi par l’ingéniosité de ses concitoyens et de leur savoir-faire, par une conscience sociale et le goût du bon et du beau…”
Aussi surprenant que cela paraisse,
« le pays maudit » est vêtu d’un manteau d’or.
by Daly Valet
Lè m te timoun, kou m fin pran kanè nan fen mwa jen nan lekòl Kay Frè vil Jeremi, manman m te toujou voye m andeyò al pase 3 mwa vakans dete a ak granmè m.
Pou ki sa nou rele zòn riral yo andeyò e peyizan yo moun andeyò, m pa konnen. Anfèt m ap pran pòz m pa konnen men ofon m konnen byen pwòp. Se jis eksklizyon sosyal. Men se pa deba sa m vle fè la. M jis vle pale de zaboka.
Le m te konn al pase vakans andeyò, se tankou m te nan paradi. Zaboka, mango, mayi boukannen, kokoye, gwayav, korosol, fig mi, lam veritab, yanm, kafe, bèf, kabrit, poul, ti zwazo…tout sa yo te fè kenken nan demè kay grann mwen. Se te yon gran lakou kote tout bèt, fri, legim ak viv te disponib… Zaboka tout varyete tèlman te anpil se ak sa grann mwen te konn grese kochon kreyòl li yo. Lakay plen zaboka, kay vwazen grann mwen yo chaje zaboka…Kay tout moun se te gran lakou ak tout sa yon moun bezwen pou w viv. Se te lavi nan paradi tankou imaj nan liv “Réveillez-vous” temwen Jehovah yo.
Lè m ap panse a tan sa yo kounye a, m rann mwen kont se moun lavil yo ki t ap viv andeyò. Andeyò bèl vi ak lanati nan kanpay. Kote bèl vi sa pase ? Ebyen nou tout konnen sa Ayiti tounen jodi a : yon retay bon twal !
Kote zaboka nou yo ? Kote zaboka nou yo ki bon pase fwomaj yo ?
Machann nan lari ak nan makèt Potoprens se zaboka ki soti Sen Domeng pi fò ap vann. Zaboka Sendomeng menm. Sa k pase peyi nou an menm ? M renmen zaboka anpil. Men zaboka Sendomeng yo san gou, yo di e yo gwo. Bèl flè san zodè. Le w goute zaboka sa yo se tankou yo fèt nan laboratwa ak moso papye mouye melanje ak bè kizin enferyè.
Jodi a gen yon zanmi ki mande m nan ki mwa m fèt. Mwen di l mwen pa fèt nan mwa e ke se nan epòk mwen fèt. Li replike pou l di m kijan se nan epòk mwen fèt la. Mwen repete pou li m pa fèt nan mwa, mwen fèt nan epòk…..epòk zaboka. Donk se yon fason pou m te montre zanmi an jan m renmen zaboka. Anfèt se laverite, paske lè m te konn al pase vakans kay grann mwen andeyò nan epòk zaboka an ete, se konm si m te refèt ankò chak fwa.
Vwala kounye a m ap viv nan yon epòk kote se zaboka enpòte soti Sendomeng ki anvayi peyi m nan. Tris pou Ayiti.
Si bon zaboka nou yo te konn fè m santi m fenk fèt e ke m ap viv bèl vi lè m te timoun, pandan m granmoun nan la vye zaboka dominiken ki anvayi Ayiti yo, fè m santi m ap mouri.
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• JAN 2015 – TED ZAMY DORVIL
Ted Zamy Dorvil – Plastician
Né le 28 octobre 1983 à Port-au-Prince. Dès l’âge de 11 ans, il développe une certaine passion pour le dessin Au terme de ses études classiques, il a reçu une formation artistique à l’ENARTS où il a décroché un diplôme au bout de 4 ans. En 2004 il est classé parmi les gagnants au grand concours international de peinture pour les Artistes Haïtiens vivant en Haïti et à l’étranger dans le but de saluer le Bicentenaire National. Il a aussi travaillé en atelier avec les artistes : Richard Barbot et Edwige Casimir.
Aujourd’hui Ted Zamy Dorvil continue à travailler en atelier chez lui. Il utilise la peinture acrylique, et ses sujets sont souvent Universels, historiques et ancestrales. Son art est une invitation à une excursion lumineuse et sublime, doué d’une imagination débordante, il arrive à marier les formes abstraites à la figuration de manière à créer la magie dans l’œil du spectateur et de nos jours ses œuvres se retrouvent dans les foyers des collectionneurs à travers le monde. En 2014, il a reçu le titre de Chevalier Académicien et Ambassadeur pour Haïti par Mondial Art Academia qui est une organisation basée en France, spécialisée dans la recherche et la promotion d’artistes de talent à travers le monde.
PRIX ET DISTINCTIONS
2014_Gagnant au Concours de Karibe Hotel.
- Phone: (509) 3448-60-02/3333-84-32
- tedzamydorvil@gmail.com
- Address: 16 Santo, Croix-des-Bouquets
- Contact the artist for more details about his work.
Ce spectacle aberrant dénote une urgente situation méritant l’attention immédiate de tous, que l’on soit concerné ou non. Comment y remédier le plus tot possible?
Il ne sert à rien pour l’instant de pointer quiconque du doigt, un acte aussi stérile que puérile qui ne mènera nulle part, mais plutôt d’exercer des efforts concertés pour sauver une fraction de la population en danger grave imminent.
C’est bien le temps de vérifier les rapports sur l’utilisation des sommes recueillies pour la reconstruction par divers organismes après le tremblement de terre.
Loin de moi l’intention de vous choquer ! Loin de moi d’user du sensationnel pour capter votre attention. Les images ci-dessous sont la réalité quotidienne d’Êtres de chair et de sang, d’Êtres HUMAINS—hommes, femmes, enfants, bébés, vieillards (ingambes ou infirmes) “HAÏTIENS, HAÏTIENNES”—qui vivent à Croix Desprez dans les conditions les plus abjectes, les plus immondes, les plus indécentes et les plus révoltantes que l’on puisse imaginer…
Depuis le seisme du 10 janvier 2010, ils se sont établis dans ce quartier, naguère un fleuron de la classe moyenne de Port-au-Prince. Là-haut, comme vous rendrez compte à travers ces images, ils sont ivrés à eux-mêmes, aux éléments et à leur cortège de malheurs, de misères et de deuil… dans leur propre pays.
Adolescent, j’ai eu l’opportunité de voir des cases, des baraques et des prisons pour esclaves, notamment ceux de l’Habitation Caradeux (Plaine de Léogâne) et celles des Habitations caféières de Drouet, Dion et Lamothe récemment mis à jour sur les hauteurs de la Chaîne des Matheux, si ces rescapés, ces “laissés-pour-compte” pouvaient voir ces vestiges (heureusement pour nos dirigeants et leurs supporters qu’ils ne le peuvent !!!) ils diraient que leurs ancêtres esclaves, (les nôtre aussi) 211 ans auparavant n’étaient pas ainsi traités… ET, EN GUISE DE CONCLUSION A CETTE INTRODUCTION: ANATHÈME A CEUX QUE VEULENT VOIR ICI UNE QUELCONQUE SYMPATHIE OU UN DEDOUANNAGE DU COLON. KONNEN YO PA KONNEN MWEN; MWEN NWA!
[Jacques Jean-Baptiste 1/15/2015 | Facebook]
DOCUMENTATION:
Art. 13. – L’article précédent ne pourra produire aucun effet tant à l’égard des femmes blanches qui sont naturalisées haïtiennes par le gouvernement qu’à l’égard des enfants nés ou à naître d’elles. Sont compris dans les dispositions du présent article, les Allemands et les Polonais naturalisés par le gouvernement.
Ah! La présence des Allemands, des femmes blanches! Dessalines, tout ravageur qu’il était, avait la fibre sensible. Doit-on dire que c’est cette considération de l’Empereur qui est à l’origine de nos malheurs?
BIBLIOGRAPHIE
- ARDOUIN, Beaubrun, Études sur l’histoire d’Haïti, Tome 6, 1856
- FIEFFÉ, Eugène, Histoire des troupes étrangères au service de la France, 1854
- PACHONSKY, Jan, WILSON, Reuel K., Poland’s Caribbean Tragedy: a Study of Polish Legions in the Haitian War of Independence, 1802-1803, 1986
- ROUZIER, Semexan, Dictionnaire géographique et administratif universel d’Haïti illustré, ou Guide général en Haïti. Tome I, 1892
- SAINT-JUSTE, Laurore, CLÉRISMÉ, Enel, Présence polonaise en Haïti, 1983
-
Casale Town, History of The Polish and their descendant in Haiti following the revolution War
- Casale (Original version)
-
L’héritage polonais d’Haïti – Le Nouvelliste | Publié le : 09 août 2011
Commentaire de Jacques Jean-Baptiste: Mon ami Guy S. Antoine a touché un aspect important de notre histoire que nous ne pouvons et ne devons point nier ni occulter parce que certains croient que nos héros, de quelque souche ou couche qu’ils appartiennent, sont des intouchables et que ceux qui osent interroger leurs démarches, leurs actions, leur politique, sont des
iconoclastes. Non ! Il n’est rien de tout cela.
Ce Boisron Tonnerre fut l’un des plus grands, si ce n’est le plus grand, panégyristes de Jean-Jacques Dessalines. Ses écrits sont pour glorifier l’empereur sans une approche critique de l’homme Dessalines. Normal, puisque les deux vouaient une haine farouche (aux colons français) et avaient le plus grand mépris pour leurs pairs de la métropole. Les propos à lui attribués et qui lui valurent
l’admiration du général en chef la veille de la rédaction du discours du général en chef le 1er janvier 1804 (jour de la proclamation de
l’indépendance) corroborent le précédent. Mais, et c’est là l’ironie ou le paradoxe de leur situation, ils ont presque tous voulu émuler en barbarie ces hommes (comme le général Donatien Rochambeau) qu’ils avaient appris à détester de toute leur force, de toute leur âme au point de reproduire toute la violence que ces généraux français avaient exercé contre les indigènes pendant les treize années de lutte de la révolution de St-Domingue.
iconoclastes. Non ! Il n’est rien de tout cela.
Ce Boisron Tonnerre fut l’un des plus grands, si ce n’est le plus grand, panégyristes de Jean-Jacques Dessalines. Ses écrits sont pour glorifier l’empereur sans une approche critique de l’homme Dessalines. Normal, puisque les deux vouaient une haine farouche (aux colons français) et avaient le plus grand mépris pour leurs pairs de la métropole. Les propos à lui attribués et qui lui valurent
l’admiration du général en chef la veille de la rédaction du discours du général en chef le 1er janvier 1804 (jour de la proclamation de
l’indépendance) corroborent le précédent. Mais, et c’est là l’ironie ou le paradoxe de leur situation, ils ont presque tous voulu émuler en barbarie ces hommes (comme le général Donatien Rochambeau) qu’ils avaient appris à détester de toute leur force, de toute leur âme au point de reproduire toute la violence que ces généraux français avaient exercé contre les indigènes pendant les treize années de lutte de la révolution de St-Domingue.La révolution haïtienne est fille de la révolution de 1789 en France. La française a coûté la vie à pas moins 70.000 victimes–dont 10.000 des ses présumés “ennemis” guillotinés à Paris, noyés et fusillés à Nantes, Lyon et en Vendée entre 1789 et 1794… Donc, 1789 et 1804 se recoupent et se ressemblent sur bien des aspects, et la nôtre, quoique moins sanglante, en a reproduit les atrocités, les bouleversements, les dérapages, les jacqueries, les préjugés, les revirements, les trahisons et les vilenies aussi. Certains diraient que nos héros ont souffert du syndrome de l’esclave qui le porte à singer et à reproduire (dans une sorte de mimétisme) toutes les tares de l’ancien maître qu’il se plaît à haïr. L’exemple qui illustre bien ce mimétisme est le Sacre de Jean-Jacques Dessalines comme empereur d’Haïti, le 8 Octobre 1804, pour battre de vitesse Napoléon Bonaparte, son grand rival, courronné en novembre de la même année en France.
Henry Christophe et Faustin Soulouque emprunteront le même chemin allant jusqu’à créer une cour royale et impériale (avec une noblesse noire) calquée sur le modèle français. Si Boisrond Tonnerre a payé de sa vie son zêle pour l’empereur Jean-Jacques Dessalines; si Charles et Sanite Belaire, Maurepas, Lamartinière ont été exécutés (assassinés) par
les Français avec le concours (tacite ou actif) de leurs rivaux haïtiens, Robespierre en fit de même avec ses rivaux et périra sous la guillotine. Danton, Desmoulins, Louis XVI et Marie-Antoinette sont passés sous le gibet de la terreur, tandis que des milliers de Français moins célèbres périront pendant la Grande Terreur et la Terreur blanche que, fort heureusement, nous n’avons pas eue et connue en Haïti. De 1789 à 1815, la révolution aura mangé, en France et dans toute l’Europe, près de 1.800.000 âmes.
En lisant aujourd’hui les commentaires de mon ami Guy Antoine sur les actions de nos héros et sur les errements des Haïtiens, il me vient à l’idée la leçon qu’un aîné m’avait faite au milieu des annés 70 après avoir exprimé mon aversion pour les pitreries et le comportement ubuesque d’Idi Amin Dada de l’Ouganda.
Cet homme, m’avait dit: Jacques, quel âge as-tu ? Je lui avais répondu: bientôt 23 ans, Jean ! Ah, tu es bien jeune, mon garcon, reprit-il. Trop jeune pour savoir qu’Idi Amin, ce maréchal chamarré et galonné, est le produit du colonialisme britannique… tout comme Henri
Christophe et Faustin Soulouque furent les produits du colonialisme français. Ne l’OUBLIE JAMAIS, Jacques !
Et sans excuser les agissements et les manquements de nos ancêtres, je peux dire que, grâce à lui: je les comprends avec leur part de grandeur et leur part de faiblesse.